Deuxième volume : Le coeur de Paris entaillé par les larges avenues de Napoléon III que des spéculateurs véreux s'arrachent, ces fortunes rapides qui inondent les allées du Bois d'attelages élégants, de toilettes de Worms et de bijoux éclatants. Aristide Saccard a réussi mais tout s'est dénaturé autour de lui : son épouse Renée, la femme qui se conduit en homme, si belle et désoeuvrée ; son fils Maxime, l'amant efféminé de sa belle-mère.
Dixième volume : Octave Mouret, le futur patron qui révolutionnera le commerce en créant Au Bonheur des Dames, arrive de province et loue une chambre dans un immeuble de la rue de Choiseul. Beau et enjoué, il séduit une femme par étage, découvrant ainsi les secrets de chaque famille.
Treizième volume : Chômeur, Étienne Lantier est "monté" vers le Nord, vers les mines. Il est bientôt au travail, c'est une vie de cauchemar qu'il découvre. Dans les galeries torrides, les mineurs rampent et creusent, l'eau ruisselle, le grisou rôde. Dans les corons, c'est la faim, la promiscuité bestiale. Un seul sourire dans la vie d'Étienne, celui de Catherine, quinze ans, qui elle aussi, descend au fond chaque jour. Face à la crise, la Compagnie ferme des puits. Lantier prend la tête de la grève.
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier.